Le SPVG dresse un bilan important de ses opérations réalisées aux abords des écoles lors de la rentrée scolaire 2024

Courtoisie du Service de police de la Ville de Gatineau

Du 28 août au 9 septembre 2024, les policiers et agents de la Division du stationnement du Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) ont réalisé des opérations intensives dans les zones scolaires du territoire de Gatineau dans le cadre de la rentrée scolaire 2024. Aujourd’hui, le SPVG dresse le bilan de ses opérations et lance plusieurs rappels importants aux usagers du réseau routier pour assurer la sécurité des déplacements des écoliers.

Au cours de cette période d’opérations intensives, les policiers et les agents de stationnement du SPVG ont multiplié leurs présences aux alentours des écoles et dans les zones scolaires de Gatineau, tenant un total de 79 opérations visant la sécurité routière.
– Ce sont donc quelque 188 heures qui ont été investies dans des opérations de répression et de sensibilisation.
– Des zones scolaires ont également fait l’objet d’opérations à l’aide d’appareils automatisés du contrôle de la vitesse (radars photo).

Durant ces opérations, de nombreuses infractions au Code de la sécurité routière ont été observées et 236 constats ont été émis.
– Les constats étaient relatifs à diverses infractions, dont la vitesse excessive, le non-respect de la signalisation en lien avec le stationnement et l’immobilisation des véhicules ainsi que le non-respect des feux intermittents des autobus scolaires.
– L’an dernier, lors des opérations intensives menées aux abords des établissements scolaires, 95 constats d’infraction avaient été émis pour les différentes infractions mentionnées ci-dessus.

Parmi les constats émis lors des opérations, 146 constats concernaient des excès de vitesse dans les zones scolaires. De plus, en moins de 9 jours d’école, 6 constats ont été émis pour le non-respect des feux clignotants d’autobus scolaire.
– Pour l’ensemble de l’année scolaire 2023-2024, le SPVG a remis un total de 33 constats pour non-respect des feux clignotants des autobus scolaires. Les 6 constats émis pour cette infraction lors de ce blitz de la rentrée scolaire représentent donc plus de 15% du nombre total de constats émis lors de l’année scolaire précédente.

Préoccupé par ce nombre de constats et des conséquences que peuvent avoir les infractions relatives à la vitesse et à l’immobilisation des véhicules face aux autobus, le SPVG tient à rappeler que l’immobilisation des conducteurs et des cyclistes face à un autobus ainsi que le respect de l’ensemble de la signalisation en zone scolaire sont primordiaux pour assurer la sécurité des déplacements des écoliers.
– Les conducteurs de véhicules ainsi que les cyclistes doivent s’immobiliser à plus de 5 mètres d’un autobus ou minibus qui a ses feux rouges intermittents ou le signal d’arrêt actionné, et ce, en tout temps à moins que le conducteur ou le cycliste ne circule sur une chaussée adjacente séparée par un terre-plein ou un autre dispositif surélevé.
– Selon les données de la Société de l’assurance automobile du Québec, de 2018 à 2022, les jeunes de 0 à 15 ans représentaient en moyenne 12% des piétons impliqués dans des collisions et environ 24% de ces collisions survenaient dans des zones scolaires.
– Les enfants sont des usagers vulnérables et les automobilistes ont le devoir de prendre des mesures pour assurer leur sécurité. Cela inclut le respect des limites de vitesse en zones scolaires.
– Le syndrome de la porte demeure présent. Les personnes affectées ont l’impression que l’endroit le plus sécuritaire pour déposer leurs enfants à l’école se situe le plus près possible de la porte alors que ce comportement met en fait à risque la sécurité des enfants.

Les opérations tenues en ce début d’année scolaire ont pour objectif de rappeler les bonnes habitudes de conduite près des écoles aux automobilistes. Bien que les opérations intensives en ce sens soient terminées, la sécurité routière demeure une priorité tout au long de l’année. D’ailleurs, le SPVG continuera de mener des actions sur le terrain afin d’améliorer le bilan routier.