Gatineau : arrosage et utilisation de l’eau potable

Courtoisie de la ville de Gatineau

Avec l’arrivée du beau temps, la Ville de Gatineau rappelle certaines dispositions estivales de son Règlement concernant l’utilisation de l’eau potable. L’application de ce règlement permet d’assurer à la population un approvisionnement stable et constant en eau. De plus, le permis d’arrosage, qui permet l’arrosage d’une pelouse nouvellement ensemencée ou de tout nouveau gazon posé sur un terrain, est maintenant offert au prix de 25 $.

Dispositions réglementaires en vigueur jusqu’au 30 septembre 2024

L’eau potable étant une ressource limitée, sa préservation est une responsabilité individuelle et collective. La Ville de Gatineau encourage ainsi la population à en faire un usage responsable en tout temps.

L’arrosage mécanique extérieur est permis entre 3 h et 5 h le matin les jours suivants :
– Pour les adresses paires : les mardis, les jeudis et les samedis;
– Pour les adresses impaires : les mercredis, les vendredis et les dimanches.

Les lundis, toute utilisation d’eau potable à l’extérieur est interdite.
– Cette pause du lundi est nécessaire pour remplir les réservoirs d’eau.

Toute l’année, il est interdit :
– D’arroser une entrée charretière, un trottoir ou un chemin public;
– D’arroser un amas de neige;
– D’utiliser, manuellement, un boyau non muni d’un système d’arrêt automatique;
– D’utiliser un boyau d’arrosage connecté à un autre immeuble que celui auquel il est destiné;
– D’utiliser plus d’un boyau d’arrosage simultanément, sauf pour le remplissage d’une piscine;
– De laisser un robinet ou une soupape en mauvais état de fonctionnement de manière à ce que l’eau soit gaspillée.

Pour plus de renseignements sur le sujet, notamment les exceptions prévues à la réglementation et les pratiques interdites, les citoyens et citoyennes sont invités à consulter le gatineau.ca/arrosage.

Autres moyens pour économiser l’eau potable

Gatineau invite ses citoyennes et citoyens à diversifier leurs semences et à opter pour une pelouse non traditionnelle.

En effet, une telle pelouse permettra notamment de :
– Réduire la nécessité d’arroser le terrain pour le garder verdoyant;
– Avoir un terrain en santé sans devoir utiliser de pesticides à usage esthétique, maintenant interdits;
– Avoir une variété d’espèces pour favoriser les pollinisateurs.

Pratiquer l’herbicyclage, soit de laisser le gazon coupé sur le sol lors de la tonte, permet de conserver une plus grande humidité sur la pelouse. Cela permet de garder un terrain plus vert, en ayant moins recours à l’arrosage, même en période de canicule.

Ne pas arroser la pelouse lorsqu’il pleut.

Rappelons qu’une pelouse qui jaunit n’est pas un signe d’une pelouse qui meurt, mais bien d’une pelouse en dormance. Elle reviendra verte après la prochaine pluie.

Stratégie québécoise d’eau potable (SQEEP)

Rappelons que depuis 2011, Gatineau adhère à la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable (SQEEP) du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH).
– Cette stratégie met de l’avant plusieurs objectifs à atteindre, dont la réduction de 20 %, par rapport à 2015, de la quantité d’eau distribuée par personne.
– La réglementation concernant l’utilisation de l’eau potable s’inscrit donc dans cette stratégie afin d’en limiter la consommation sur le territoire.

Selon le bilan de l’eau 2022, les efforts des citoyens et de la Ville ont permis de diminuer la consommation d’eau potable de 6,95 % par rapport à l’année de référence 2015.
– Ce résultat positionne Gatineau comme l’une des meilleures villes au Québec en matière de consommation d’eau potable.

« Je tiens à rappeler que l’eau potable est une ressource importante et limitée et qu’il est de la responsabilité de tous de fournir les efforts nécessaires pour la préserver. Je suis heureux que la Ville rappelle et encourage les bonnes pratiques pour y arriver, notamment l’arrosage aux heures spécifiées et les pelouses non traditionnelles. C’est par l’effort collectif que nous arriverons à préserver cette richesse qu’est l’eau potable. Je suis confiant que nous arriverons alors à faire une différence pour l’environnement », a déclaré M. Marc Bureau, président de la Commission de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques et conseiller du district du Parc-de-la-Montagne–Saint-Raymond.