Être en sidération, vivre ou survivre ? : atelier à St-Damien les 6 et 7 septembre prochain !

Courtoisie Pascale Piquet

Vous sentez-vous en sidération, simplement en mode survie ou pleinement en train de vivre ? La peur, le stress et les blessures du passé empêchent souvent d’accéder à une vie épanouie. Lors de l’atelier des 6 et 7 septembre 2025 à St-Damien, dans Lanaudière, découvrez comment dépasser la peur, quitter la survie et retrouver la joie de vivre avec Pascale Piquet.

Je débuterai cet article avec cette phrase, d’un auteur inconnu, qui m’a beaucoup marquée par sa pertinence : « Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir vécu ». Et je vous pose la question : avez-vous l’impression de « vivre », de « survivre » ou « d’être en sidération » (paralysé) ?

Étudions de plus près ce que représentent ces trois situations afin que vous puissiez déterminer où vous vous situez, si, toutefois, vous n’avez pas encore décidé.

ÊTRE EN SIDÉRATION

La peur est à l’origine de la sidération : c’est le fait d’être paralysé parce que vous ne savez plus quoi faire pour sortir de vos souffrances. Tout corps vivant faisant toujours la même chose qui ne produit aucun résultat finit par s’arrêter. Il existe trois façons différentes, pour l’être humain, de réagir à une agression : figer, fuir ou attaquer. Chacun de nous, par instinct (rappelez-vous que l’instinct est un réflexe atavique que l’on ne peut pas contrôler), va adopter l’un de ces trois automatismes. Les agresseurs sexuels, instinctivement, choisiront, renifleront les personnes/les enfants qui figent. Rarement, vous lirez dans la presse qu’un homme a été violemment neutralisé par une femme alors qu’il tentait de la violer, ne sachant pas qu’elle était ceinture noire de karaté. La dépression ou le burnout vous mettent en sidération : vous ne pouvez plus réfléchir, ni réagir, ni agir parce que totalement dépassé par les événements. Vous ne mangez plus, ne dormez plus ou très peu, vous ne vous lavez plus, bref, vous n’assurez même plus « le service minimum » pour vous occuper au moins de votre corps. Et je ne parle pas de l’endroit où vous vous terrez (votre domicile) et qui se transforme en capharnaüm parce que vous n’y accordez plus aucune importance. L’anxiété vous tétanise. En résumé, « être en sidération », c’est faire le minimum vital pour le corps, alors que l’esprit n’est plus du tout fonctionnel. Telle une marionnette désarticulée, vous n’avez plus aucune vitalité, si ce n’est celle de respirer. Est-ce votre cas ?

SURVIVRE

Contrairement à la sidération, survivre vous pousse à agir, mais vous considérant tout le temps en danger, vous fuyez (figer, fuir, attaquer). Quand vous considérez votre passé, depuis votre enfance, vous déprimez tellement vous avez accumulé de souffrances, et quand vous envisagez votre futur, vous faites de l’anxiété, terrifié, persuadé que d’autres dangers pires encore vous attendent au tournant. Vous vous sentez comme une proie facile, attirant tous les prédateurs que vous croisez. Votre cerveau est en hyper vigilance, vous éprouvez des difficultés à dormir, le « hamster » tournant dans sa roue en permanence, cherchant des solutions que vous ne trouvez pas à des situations qui vous effraient. C’est la situation que vivent les militaires en temps de guerre, au front. D’ailleurs, revenu au pays pour un temps de repos, leur cerveau, lui, ne désarme pas et reste en situation de danger : c’est le choc post-traumatique. Même situation pour toute personne ayant été agressée, incapable de revenir à la réalité de la sécurité qu’elle vit : elle continue à se sentir en danger. Le monde dans lequel nous vivons est « organisé » pour vous mettre soit en sidération, soit en survie, si vous tombez dans les peurs. Car, bien évidemment, c’est toujours la peur qui vous contrôle et, surtout, la peur de mourir. Activer cette peur sous toutes ses formes permet de contrôler l’être humain dominé par l’instinct de survie : au lieu de se battre, il se soumet. Demandez-vous pourquoi la première cause du vieillissement, c’est le stress ! Peur de mourir ou peur de ne pas avoir vécu : laquelle des deux vous terrifie le plus ?

VIVRE

Bien sûr, si nous restons sur le plan « mécanique », vivre signifie respirer, être en vie, œuvrer afin de préserver et utiliser le corps qui nous est offert à la naissance. Ce dernier point, nombreux sont ceux et celles qui l’oublient : ils prennent plus soin de leur voiture que de leur propre véhicule humain. Toutes les philosophies vantent les mérites de l’instant présent. S’y plonger signifie avoir conscience de ce qu’il se passe autour de vous et en jouir repose sur la paix de l’esprit. Vous savourez chaque seconde parce que vous avez réglé les blessures du passé (rejet, abandon, trahison, injustice, humiliation) et que vous fonctionnez sur la certitude que « quoi qu’il arrive, vous vous en sortirez toujours », confiant et à l’aise avec les défis que la vie vous envoie. Et comme le positif attire le positif, cette croyance vous libère de toutes les catastrophes que vous provoquez en les craignant. « La peur n’évite pas le danger, pire, elle l’attire ! ». Libre de toutes pensées négatives, vous utilisez votre cerveau et votre corps à nourrir votre âme de l’amour et l’amitié de vos proches, à vous émerveiller des beautés de la nature, à faire des activités qui vous font du bien, à vous régaler de toutes sortes de plaisir (sans tomber dedans !) seul ou en bonne compagnie et, surtout, à cultiver votre bonheur pour le maintenir. Toutes ces actions vous plongent dans un bien-être immense et parfois, sans aucune raison, vous vous sentez rempli d’une joie profonde qui vous soulève : c’est ce que j’appelle « l’état de grâce ». Parfaitement aligné dans vos six niveaux logiques (mes clients comprendront), vous touchez à quelque chose de plus grand que vous qui vous galvanise. L’avez-vous déjà ressenti ?

Alors, dans quelle catégorie vous rangez-vous ? Si « vivre » plutôt que survivre ou rester tétanisé vous intéresse, je suis là pour vous guider : je vous attends à l’atelier des 6 & 7 septembre 2025 à St-Damien (Lanaudière).

Tous les détails de l’atelier avec Pascale Piquet les 6 & 7 septembre 2025 à St-Damien