Blessure du rejet et de l’abandon : d’où viennent ces blessures émotionnelles ?

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La blessure du rejet et de l’abandon peut être foudroyante, comme si une blessure invisible s’ouvrait en grand. Cette souffrance ne date souvent pas d’aujourd’hui : elle plonge ses racines dans l’enfance, là où le manque d’amour, de reconnaissance ou de sécurité a laissé une trace indélébile.

Comprendre cette blessure émotionnelle peut vous aider à sortir des cercles de souffrance qui se répètent.

Est-ce normal que la Terre s’ouvre sous vos pieds et que vous ayez la sensation de tomber dans un puits sans fond, un gouffre dans lequel il fera nuit et froid tout le reste de votre vie, quand l’autre s’en va ? Cette douleur qui vous vrille les entrailles, qui vous met en apnée, paniqué de ne plus jamais trouver d’air pour respirer, elle vous vient de l’enfance : vous voilà, petit gars ou petite fille, rejetés par un parent ou les deux, livré à vous-même dans une jungle menaçante, où vous auriez eu besoin d’être protégé, rassuré, nourri de reconnaissance et d’affection.

Sevré trop tôt d’amour ou pas nourri du tout, handicapé, recherchant ce que vos parents ont été incapables de vous donner, vous avez cru le trouver chez un conjoint (ou plusieurs) qui démissionne aussi : la blessure saigne à nouveau, plus béante que jamais, encore plus souffrante à chaque rejet et abandon.

Crime passionnel ou crime névrotique ?

Pourquoi voit-on un homme tuer la conjointe qui lui annonce qu’elle s’en va ? Il a été rejeté par sa mère et trouve refuge dans une première relation qui tourne mal : cette première copine le rejette (parfois le trompe) et c’est pour lui sa deuxième mère qui le repousse. Il entame une deuxième relation, pire que la précédente et qui finit mal : c’est sa troisième mère qui le rejette. Et à la quatrième ou cinquième femme qui le plante là, il va craquer : la même blessure ouverte encore et encore, chaque rupture augmentant la souffrance, ce sera fatal pour la dernière conjointe : le seuil de tolérance à la souffrance de cet homme vient d’être dépassé. Attention, il s’agit d’une explication, pas d’une excuse ! J’ai dépassé le mien à deux reprises : deux hommes auraient pu y passer ! Cette douleur atroce que vous ressentez, quand l’autre vous quitte, je l’ai vécue : enceinte de trois semaines, mon mari me délaissait et fuyait la maison, pour finir dans les bras de sa maîtresse, chaque nuit. Chaque matin, je me réveillais persuadée que j’avais fait un cauchemar et je me tournais vers cette place vide dans mon lit : la réalité me frappait de plein fouet tous les jours de ma vie, jusqu’à ce que je mette fin à cette relation. Mais j’avais bien failli mettre fin à sa vie à lui… Chaque jour me ramenait à l’abandon que je vivais, « couvant » seule le fruit de ce qui aurait dû être celui de notre amour et la situation devenait mon pire cauchemar. J’ai disjoncté, sans conséquence, heureusement !

Libérez-vous du passé et des peurs !

Chaque matin ou au milieu de la nuit (quand vous réussissez à dormir un peu !), vous vous réveillez avec la même sensation de vide, l’envie de stopper cette douleur inhumaine et, parfois, certain pose un geste radical, rendu au bout du seuil de tolérance à la souffrance : vous ne voulez pas mourir, vous voulez arrêter de souffrir ! Parce que vous portez ce mal de vivre depuis des dizaines d’années, vous pensez qu’il en faudra autant pour en sortir ? FAUX ! Cet enfant terrifié qui vous habite, vous pouvez vous en débarrasser : vous avez atteint les bas-fonds de la souffrance, que diriez-vous de remonter ? Plus vous avez souffert, plus vous remontez vite ! Refusez la souffrance, battez-vous pour vous libérer de cet enfant intérieur qui crée ce vide dans lequel vous tombez ! Le bonheur, et je le sais pour le vivre chaque jour, est inversement proportionnel au malheur : imaginez ce que vous allez vivre ! Plus vous aurez souffert, plus vous profiterez de votre sérénité. Mais pour cela, il faut également croire que vous avez droit au bonheur et vous battre pour aller le chercher: vous le méritez ! Tout le monde le mérite. Les blessures de rejet et d’abandon peuvent rester dans le passé, quand vous le déciderez et prendrez les mesures qui s’imposent pour vous en libérer. En devenant totalement adulte, fini les terreurs d’enfant : vous vous aimez et ne demandez pas ce service à un autre, vous êtes la présence que vous préférez et le mot solitude déménage dans les cartons de l’ex, car, la solitude, pour une personne équilibrée, ça n’existe pas !

Pascale Piquet, la spécialiste de la dépendance affective et du bonheur !

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